Plongeurs approchant un requin
Auteur de l’article
Parallèlement à son cursus universitaire en Sciences politiques et Relations internationales, Alexandra a renforcé sa rigueur analytique en travaillant pour le ministère des Armées. Passionnée par l’Océan, l’Orient et l’Histoire, elle s’évade au gré des expositions parisiennes et des livres chinés deçà-delà. Dès qu’elle le peut, elle voyage en quête de nouvelles cultures, de grands espaces et de sites de plongée insolites : autant de sources d’inspiration pour ses articles.
Articles · Mail
Notre engagement
Journal participatif
Regard critique
Équipe non partisane
Tribune pour toutes les idées
Publicité D360
Publicité AC portrait
NextSee Pub - Keynum - Portrait
Publicité D360
Publicité AC portrait
S’inscrire à notre newsletter

Inscrivez-vous à notre Newsletter pour connaître toutes nos actualités et être tenu au courant de tous nos nouveaux articles.

J’ai bien lu les Conditions Générales d’Utilisation et je les accepte.

Envoyer un article Nous contacter

Le requin : « mangeur d’homme » devenu proie


Notre engagement
Tribune pour toutes les idées

Peur bleue

« Connaître, ce n’est point démontrer, ni expliquer. C’est accéder à la vision. », disait Antoine de Saint-Exupéry. Au contraire, la méconnaissance nous aveugle. Elle a tôt fait de faire de nous des êtres intolérants, peureux, faibles. La méconnaissance est la principale cause de notre désarroi face à celui que nous surnommons à tort le « mangeur d’homme ».

Le spectre des dents de la mer nous hante depuis Hérodote. Mais depuis quatre cents millions d’années, le requin façonne l’océan, en forçant ses proies à s’adapter.

Nous faisons grand cas des quelques dix attaques fatales causées par les squales chaque année dans le monde. Dans le même temps, des dizaines de millions de ces seigneurs des mers périssent dans le silence.

Nous craignons les dents acérées du monstre vorace. L’animal craint nos filets, nos hameçons, nos machettes, et jusqu’à notre simple silhouette dans le grand bleu.

Publicité D360 tel
Publicité AC carré
NextSee Pub - Keynum – Carré
Publicité D360 tel
Publicité AC carré

Nous le percevons comme un trouble-fête sur nos côtes ; lui nous identifie à des étrangers sur son territoire.

Baigneurs, surfeurs, chasseurs sous-marins et plongeurs fréquentent les mêmes eaux que les grands prédateurs. Dès lors, la question n’est pas « pourquoi attaquent-ils ? », mais « pourquoi n’attaquent-ils pas plus souvent ? ». Peut-être ne sont-ils tout simplement pas les monstres que l’on prétend.

En les côtoyant, on découvre en effet des animaux timides, furtifs, mystérieux. Ils sont là, ils vous jaugent, et enfin ils vous oublient. Il n’y a plus de gueule béante, juste une créature fascinante.

Derrière la silhouette fugace se cache le gardien du monde sous-marin, ce monde serein d’où la vie jaillit sous ses formes les plus diverses, ses couleurs les plus chatoyantes. Nous avons hérité de ce monde et pouvons à notre guise plonger dans cet univers ; de quel droit en priverions-nous nos enfants et petits-enfants ?

Celui qui s’est autoproclamé Sapiens ne peut raisonnablement accepter le massacre d’une espèce dont sa survie dépend. Les squales éliminent les poissons malades, les animaux génétiquement déficients et les cadavres. Ce rôle d’épurateur biologique est vital pour l’équilibre des océans.

Sans eux, le plancton végétal sera à la merci de mille prédateurs dont les populations exploseront. Or, ce phytoplancton fournit plus de 50 % de l’oxygène que nous respirons.

Les premiers effets se font déjà sentir : le nombre de requins blancs a été réduit par 80 % en vingt ans, entraînant une augmentation exponentielle des cheptels de phoques, leurs proies favorites. Par ricochets, les petits poissons mangeurs de plancton prolifèrent.

Il faut toujours des garde-fous, et la nature a pensé à tout. Elle n’a pas fait le requin pour alimenter nos cauchemars, mais pour veiller sur la chaîne alimentaire.

Quand on connaît le requin, on ne redoute pas de le croiser, mais de le voir disparaître.

Alexandra Nicolas

Quand le Conseil constitutionnel dépénalisait le harcèlement sexuel

Le droit est-il moral ? C’était il y a tout juste dix ans. Un homme accusé de harcèlement sexuel eut recours à un moyen inédit pour se tirer d’affaire et l’article du Code pénal sanctionnant le harcèlement sexuel fut abrogé par la plus haute autorité judiciaire française… C’est l’histoire d’une…

NextSee Pub - Sight - Portrait
NextSee Pub - Sight - Portrait
Publicité D360 tel
Publicité AC carré
NextSee Pub - Keynum – Carré
Publicité D360 tel
Publicité AC carré
S’inscrire à notre newsletter

Inscrivez-vous à notre Newsletter pour connaître toutes nos actualités et être tenu au courant de tous nos nouveaux articles.

J’ai bien lu les Conditions Générales d’Utilisation et je les accepte.

Envoyer un article Nous contacter