La reconnaissance officielle de Jérusalem comme capitale d’Israël par l’Administration Trump marque un tournant majeur dans l’Histoire du Moyen-Orient. Une occasion de revenir sur les quatre événements clefs qui ont mené à la création d’Israël et dont c’est l’anniversaire cette année. Troisième partie.
Pourquoi les Américains se sont-ils intéressés au dossier palestinien ?
Quelles sont les raisons de la partition de la Palestine ?
Comment expliquer les premières victoires d’Israël ?
Accéder aux autres parties :
I – 1897 : l’émergence du Foyer National Juif
II – 1917 : deux projets pour une terre
IV – 1967 : le début d’une guerre sans fin
V – 2017, Jérusalem : l’effet Trump
Parallèlement à la lutte sans merci que se livrent Palestiniens et immigrés juifs en Palestine, un regain d’antisémitisme menace les individus de confession juive présents en Allemagne. Dès son arrivée au pouvoir en 1933, Adolf Hitler entreprend de construire les premiers camps de concentration, puis met en place des lois discriminatoires à l’égard du peuple de David (lois de Nuremberg en 1935). Pour fuir cette oppression, un nombre croissant de juifs fortunés décident de faire leur alya. À cet égard, 204 000 d’entre eux émigrent en Palestine entre 1933 et 1939. Cette vague de migrants alimente la méfiance des 400 000 Palestiniens présents sur cette terre depuis un millénaire. Ils se lancent alors dans la désobéissance civile et la grève générale, malgré la répression sanglante qu’ils subissent de la part de la Puissance mandataire britannique. Las de cette situation ingérable, les Anglais finissent néanmoins par publier un Livre blanc en mai 1939. Celui-ci limite l’émigration juive en Palestine à 75 000 individus sur cinq ans et promet aux Palestiniens l’indépendance d’ici 1949, sous certaines conditions. Naturellement, David Ben Gourion et Chaïm Weizmann condamnent les décisions des Britanniques. Afin de contraindre la Puissance mandataire à abolir ce Livre blanc et à appliquer la Promesse Balfour, les leaders sionistes se tournent vers les États-Unis.
Le lobbying sioniste face à l’hypocrisie de l’Administration Roosevelt
En 1940, Ben Gourion effectue son premier voyage aux États-Unis et rencontre les deux responsables de la communauté juive américaine, les rabbins Stephen Wise et Abba Silver. Le chef de l’Agence juive espère ainsi sensibiliser les 4 250 000 juifs américains à la cause sioniste et au sort des juifs d’Europe, afin qu’ils fassent pression sur les candidats à la présidentielle. Ceux-ci font toutefois preuve d’indifférence face aux discours alarmants de leurs pairs. Nullement découragé, Wise, alors responsable de l’American Jewish Congress, se charge du lobbying auprès du Parti démocrate, quand Silver défend la cause auprès des Républicains.
Du 9 au 11 mai 1942, soit quatre mois après la conférence de Wannsee (durant laquelle Hermann Göring planifie la Solution finale), délégués sionistes américains et délégués du Yichouv organisent une grande réunion au Biltmore Hotel. Les participants dénoncent unanimement le Livre blanc de 1939 et réclament l’immigration illimitée en Palestine. Ils débattent également du transfert total des Palestiniens vers les pays arabes voisins en cas de création du Foyer national juif. Pour sa part, Weizmann souhaite faire venir 5 000 000 de juifs en Palestine et transférer 1 000 000 de Palestiniens en Irak. Face à cette mobilisation, les juifs américains finissent par se montrer solidaires du rêve sioniste. De 69 000 000 de dollars entre 1901 et 1942, leurs dons passent à 275 000 000 de dollars entre 1943 et 1948, ce qui permet l’achat supplémentaire de milliers d’hectares de terres palestiniennes.
Néanmoins, les dirigeants des États-Unis se montrent moins réceptifs. D’une part, le Secrétaire d’État Cordell Hull et le Secrétaire d’État à la Guerre Henry Stimson sont hostiles à la création d’un Foyer national juif, qui entacherait l’image des Américains auprès des Arabes – et pourrait notamment détourner d’eux les riches Seoud, qui ont chassé le chérif Husayn avant de créer l’Arabie Saoudite en 1932. D’autre part, Franklin Delano Roosevelt n’est pas particulièrement ému par les persécutions subies par les juifs d’Europe, dont Jan Karski puis Wise l’informent en entretien. Son principal conseiller, David Niles, américain de confession juive et sioniste convaincu, accepte toutefois de recevoir Ben Gourion, auquel il promet d’aborder la détresse des juifs avec le Président. Au même moment en Angleterre, un rapport selon lequel 700 000 juifs polonais ont été éliminés, à l’aide notamment de « chambres à gaz ambulantes », est délibérément ignoré par le gouvernement.
Le 17 décembre 1942, David Ben Gourion prend la parole devant l’assemblée de la SDN : « Les autorités allemandes ne se contentent pas de supprimer aux personnes juives les droits les plus élémentaires de la personne humaine, déclare-t-il, mais elles mettent en pratique la menace maintes fois répétée de détruire la race juive en Europe. » 2 600 000 juifs ont déjà péri lorsqu’il prononce ce discours. Néanmoins, les Congressmen américains, majoritairement antisémites, s’opposent fermement à l’arrivée massive de ceux qui fuient la Shoah (« catastrophe » en hébreu)… et se montrent donc d’autant plus favorables à l’émigration des juifs d’Europe en Palestine. À cet égard, les États-Unis accueilleront 21 000 juifs entre 1941 et 1945, dont beaucoup d’intellectuels, tels Hannah Arendt, Thomas Mann, Albert Einstein ou Ludwig Kissinger (père du fameux Henry Kissinger).
Il faut attendre l’élection présidentielle de 1944 pour que Roosevelt se penche sur la question juive. Le 22 janvier 1944, par un décret présidentiel, le démocrate crée l’Agence pour les Réfugiés de Guerre (War Refugee Board, WRB – on s’abstient d’employer le mot « juif »), qui sauvera 200 000 personnes. Cependant, détenteur de son quatrième mandat, le président tergiverse. En février, puis en avril 1945, il affirme à Ibn Seoud que les États-Unis n’aideront pas les sionistes à créer un Foyer national juif en Palestine. Entre-temps, en mars, il autorise néanmoins Silver et Wise à annoncer qu’il y est favorable… Après sa mort, le 12 avril 1945, Harry S. Truman entre dans le Bureau ovale. Fervent lecteur de la Bible, ce baptiste est sensible au combat des sionistes américains. En juillet 1945, il intime au Premier ministre britannique, Clement Attlee, d’accepter l’arrivée des 100 000 juifs rescapés des camps en Palestine, n’hésitant pas à user du Plan Marshall comme d’un moyen de pression.
Les milices paramilitaires juives contre la Puissance mandataire britannique
Créée en 1931 par Vladimir Jabotinsky, un membre dissident de la Haganah, l’Irgoun Zvai Leoumi (« Organisation militaire nationale », ou I.Z.L.) est désormais dirigée par Menahem Begin, présent en Palestine depuis 1942. À son initiative, l’Irgoun appelle à la révolte contre la Puissance mandataire britannique dans des tracts publiés le 1er février 1943. L’I.Z.L. se lance alors dans des activités terroristes et fait exploser casernes britanniques, bureaux administratifs et bureaux du service d’immigration à Jérusalem, Tel-Aviv, Haïfa et Jaffa. Dans le même temps, une autre milice se développe : le Lehi (Lohamei Herut Israël, « Combattants pour la liberté d’Israël »), créé en 1940. Les Anglais baptisent cette organisation « Stern gang » en référence à son premier dirigeant, Avraham Stern. Le groupe tente sans succès des contacts avec les autorités italiennes et allemandes en 1941 et se déclare alors « étroitement lié aux mouvements totalitaires européens, par sa conception du monde et ses structures ». À la mort d’Avraham Stern, en 1942, un triumvirat composé d’Israël Eldad, Nathan Yalin Mor et Yitzhak Shamir prend le relai.
En juillet 1946, un comité d’experts anglo-américains en Palestine, dirigé par le britannique Herbert Morrisson et l’américain Henry Grady, livre ses conclusions. Le plan Morrisson-Grady propose de diviser la Palestine en deux provinces. Néanmoins, il est tout autant condamné par les Palestiniens et les dirigeants arabes, contempteurs de la partition, que par les sionistes, qui estiment leur part insuffisante. L’Irgoun et le Stern perpétuent alors davantage d’attentats. Désireux d’en finir avec ces groupes terroristes, les Anglais saisissent des documents à l’Agence juive. En représailles, l’Irgoun lance l’opération Agatha en juin 1946. Celle-ci aboutit à l’attentat de l’hôtel King David (qui tient lieu de secrétariat du gouvernement britannique en Palestine) le 22 juillet. Cette attaque provoque la mort de 91 personnes et fait 46 blessés, dont de nombreux membres de l’état-major britannique.
Du fait des élections de mi-mandat, Truman et son Secrétaire d’État préfèrent abandonner le plan Morrisson-Grady, décrié par les partisans du retour à Sion. De leur côté, en février 1947, les Britanniques décident de confier le dossier palestinien à l’ONU, dont la charte est entrée en vigueur le 24 octobre 1945. Le Secrétaire général, Trygve Lie, met alors en place une nouvelle commission d’enquête en avril.
Le triomphe des sionistes à l’ONU
Le 14 mai 1947, le représentant de l’URSS à l’ONU, Andreï Gromyko, rappelle les souffrances séculaires subies par le peuple juif et se dit partisan de la création d’un État binational palestino-juif, ou de deux États distincts. Cela a de quoi étonner, venant de l’État qui a vu naître le mot pogrom¹... En réalité, les dirigeants bolcheviques voient dans la partition l’occasion de chasser les Anglais de la Palestine au profit d’un nouvel État potentiellement allié à l’Union soviétique, de par les origines russes, polonaises, ukrainiennes, etc. des leaders sionistes.
La commission d’enquête onusienne rend ses conclusions à la fin du mois d’août 1947. Elle se prononce en faveur d’un partage de la Palestine en deux États. L’État palestinien doit comporter 43% du territoire, soit la Galilée occidentale, la Cisjordanie, la bande de Gaza et l’Ouest du Néguev. L’État juif est pour sa part constitué de 56, 5% de la Palestine, c’est-à-dire la Galilée orientale, la bande littorale d’Haïfa à Jaffa et le reste du Néguev.
Jérusalem, ville trois fois sainte, bénéficie en revanche d’un statut internationalisé. En effet, Al-Qods est le troisième lieu saint de l’islam en raison de la présence du Haram al-Sharif (esplanade des mosquées), composé de la mosquée du dôme du Rocher édifiée par Abd el-Malik en 692 et de la mosquée d’Al-Aqsa, construite par Al-Walid Ier (705-715). C’est également un lieu saint du judaïsme, du fait d’un pan de mur réputé rescapé du temple de Zorobabel, détruit par le romain Titus en 70, et connu sous le nom de Mur des Lamentations, ou Kotel en hébreu. Enfin, en tant que lieu saint chrétien, Jérusalem compte le Saint-Sépulcre, où serait enterré le Christ, et le mont des Oliviers avec le jardin de Gethsémani, dans lequel Jésus priait lorsqu’il fut arrêté, selon la tradition biblique.
Les Anglais acceptent ce plan de partage et annoncent leur décision de quitter la Palestine le 14 mai 1948. Les Soviétiques, les Américains et les sionistes l’approuvent également. Seuls les Palestiniens et les dirigeants arabes rejettent cette partition. Le partage de la Palestine est toutefois entériné par le vote de la résolution 181 le 29 novembre 1947. Sur 57 pays, 33 votent pour, dont les États-Unis, l’URSS et la France, 13 votent contre, un est absent et 10 s’abstiennent, dont la Grande-Bretagne. L’ambassadeur saoudien aux États-Unis déclare que son royaume refuse cette résolution « votée contre le droit et la justice », quand les ambassadeurs de l’Égypte, du Liban, de la Syrie, de l’Irak, du Yémen du Nord et de la Libye dénoncent « l’illégalité du vote onusien », accusé d’aller à l’encontre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les Palestiniens se voyant dans l’obligation de subir une décision à laquelle ils n’ont pas pris part. À cet égard, l’Égypte, l’Arabie saoudite, l’Irak, le Liban, la Transjordanie, la Syrie et le Yémen du Nord ont fondé la Ligue des États arabes au Caire le 22 mars 1945. L’Égyptien Azzam Pacha, porte-parole de cette Ligue, affirme alors que « La ligne de partage ne sera rien d’autre qu’une ligne de feu et de sang pendant les siècles à venir ».
La défaite des Palestiniens et de leurs alliés
Dès le 30 novembre, David Ben Gourion ordonne aux milices paramilitaires juives de prendre manu militari les régions palestiniennes offertes par l’ONU. D’emblée, la Haganah, le Stern, l’Irgoun et le Palmach² se réunissent, formant une armée de 20 000 hommes. De leur côté, 1 600 Palestiniens s’organisent sous la direction de Hadj³ Amin al-Husseini⁴ pour défendre l’Ouest du pays, tandis que la Ligue arabe met en place l’Armée du Secours, composée de 2 800 volontaires, pour défendre le Nord et le Sud de la Palestine. Pour leur part, les 100 000 soldats britanniques encore présents dans la région s’abstiennent d’intervenir.
L’ONU vote un embargo sur les ventes d’armes aux belligérants, lequel n’est pas respecté par l’URSS, qui fournit du matériel d’armement aux sionistes. Forts de leur supériorité numérique et de leur expérience acquise dans la résistance aux Britanniques, ceux-ci prennent rapidement l’avantage sur les Arabes. Malgré son statut particulier, Jérusalem n’échappe pas aux combats. Le 9 avril 1948, l’Irgoun et le Stern décident d’attaquer le village palestinien de Deir Yassin et tuent 254 Palestiniens. Arrivé sur les lieux peu après les événements, le colonel Meir Pa’il (Palmach) témoigne : « Les irréguliers de l’Irgoun et du Stern […] commencèrent les opérations de nettoyage. Faisant feu de toutes leurs armes, ils balançaient également des explosifs dans les maisons. Ils abattirent ainsi toutes les personnes qu’ils y trouvèrent, y compris les femmes et les enfants. » Ce massacre condamné par la communauté internationale pousse certains Palestiniens à fuir, de crainte de subir un sort similaire. Tibériade tombe le 18 avril, suivie d’Haïfa le 22 avril et de Jaffa le 13 mai. Au total, 380 000 Palestiniens sont condamnés à l’exil pendant la guerre civile.
Le 14 mai 1948, profitant du départ définitif des Britanniques, David Ben Gourion proclame la naissance de l’État d’Israël. Une nouvelle guerre s’ensuit dès le lendemain. Elle oppose cette fois 45 000 juifs, réunis dans la nouvelle armée nationale Tsahal⁵, et 28 000 Arabes, majoritairement issus d’Égypte, de Jordanie, de Syrie et du Liban. Au terme de cette guerre, les Israéliens prennent la Galilée occidentale, l’Ouest du Néguev et l’Ouest de Jérusalem. Prétextant protéger les Palestiniens de « l’appétit territorial des sionistes », Abdallah de Jordanie, surnommé « La Pute hachémite », en profite pour annexer la Cisjordanie le 24 janvier 1949. Il recevra également Jérusalem-Est à l’issue des négociations de paix. La première guerre israélo-arabe prend fin le 7 janvier 1949. Cependant, en dépit des pourparlers de paix, Ben Gourion décide d’achever la conquête du Néguev et lance l’opération Ouvda (« fait accompli ») le 10 mars. Ce faisant, il prend possession du port d’Umm Rashrash, rebaptisé Eilat.
Au terme de ce que les Arabes appellent la Nakba (« catastrophe »), environ 910 000 Palestiniens ont été expulsés de leur pays, quand 12 000 Palestiniens et 4 000 soldats arabes sont morts sur le champ de bataille.
Au terme de ce que les Israéliens appellent la guerre d’indépendance, 6 000 combattants juifs ont perdu la vie pour permettre à Israël de s’établir sur les territoires octroyés par l’ONU, ainsi que sur une grande partie de ceux qui revenaient aux Palestiniens selon les termes de la résolution 181 (Galilée occidentale, Ouest du Néguev et partie Ouest de Jérusalem, en principe internationalisée).
Cinquante-et-un ans après le Congrès de Bâle, le rêve de Theodor Herzl est devenu réalité.
Accéder aux autres parties :
I – 1897 : l’émergence du Foyer National Juif
II – 1917 : deux projets pour une terre
IV – 1967 : le début d’une guerre sans fin
V – 2017, Jérusalem : l’effet Trump
Alexandra Nicolas
¹ Le mot russe pogrom signifie « dévaster » ou « démolir violemment ». La première échauffourée nommée « pogrom » serait l’émeute anti-juive d’Odessa en 1821.
² Le Palmach, ou Plugot Mahatz (« unité de choc » en hébreu), a été créé en 1941 par Yitzhak Sadeh et compte le fameux Yitzhak Rabin dans ses rangs. Il s’oppose aux troupes vichistes pendant la Seconde Guerre mondiale et prend part à l’Alya Bet (immigration illégale) entre 1939 et 1948.
³ Hadj signifie « pèlerin » en arabe ; ce titre est porté par ceux qui ont fait le pèlerinage à La Mecque.
⁴ Grand mufti de Jérusalem en 1921, Amin al-Husseini est le fer de lance de la résistance palestinienne. Il convoque le Congrès national palestinien de 1936. Personnage controversé, le grand mufti va se tourner vers l’Allemagne nazie dans l’espoir de mettre fin à la tutelle anglaise. Il rend notamment visite à Hitler à Berchtesgaden, ce qui lui vaut d’être emprisonné après la victoire des Alliés.
⁵ Tsva Hagana LeIsrael, c’est-à-dire « Armée de défense d’Israël » en hébreu.
Sources :
- MIHAELY Gil (automne 2017). « Une villa dans la jungle. Israël au Moyen-Orient », Conflits, Décomposition et recomposition du Moyen-Orient, hors-série n°6, p. 53-55
- DIECKHOFF Alain, « Ce qui a changé avec Israël », l’Histoire, collection, « Le Proche-Orient de Sumer à Daesh », n° 69, octobre-décembre 2015, p. 64-68
- BARNAVI Elie, « L’exode palestinien de 1948 », l’Histoire, n° 116, novembre 1988, p. 66-67
- DEFFONTAINES Cécile, « Pour l’Histoire », le Nouvel Observateur, n° 2366 du 11 au 17 mars 2010, p. 48
- DE SAINT ANGEL Éric, « Des preuves irréfutables », Ciné Télé Obs, n° 1000 du 27 novembre au 2 novembre 2012, p. 18
- Le Monde diplomatique, LAURENS Henry : « De Theodor Herzl à la naissance d’Israël », [en ligne], publié en avril-mai 2008, consulté le 16/12/2017 : https://www.monde-diplomatique.fr/mav/98/LAURENS/18052
- Le Monde diplomatique, SCHATTNER Marius : « Proche-Orient, la déchirure. Jérusalem, mythe et réalité » [en ligne], publié en novembre 2000, consulté le 26/12/2017 : https://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/SCHATTNER/2519
- I.S.E. Institut Sépharade Européen, CHARGUERAUD Marc-André : « L’Agence pour les réfugiés de Guerre » [en ligne], publié le 10/03/2011, consulté le 30/12/2017 : http://sefarad.org/l%E2%80%99agence-pour-les-refugies-de-guerre-trop-peu-trop-tard
- Encyclopédie multimédia de la Shoah : « Les pogroms », [en ligne] consulté le 30/12/2017 : https://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=40
- La Croix : « Il y a 70 ans, un plan de partage contesté de la Palestine » [en ligne], publié le 25/11/2017, consulté le 30/12/2017 : https://www.la-croix.com/Monde/Il-70-ans-plan-partage-conteste-Palestine-2017-11-25-1300894703