Guerre du climat
Auteur de l’article
Parallèlement à son cursus universitaire en Sciences politiques et Relations internationales, Alexandra a renforcé sa rigueur analytique en travaillant pour le ministère des Armées. Passionnée par l’Océan, l’Orient et l’Histoire, elle s’évade au gré des expositions parisiennes et des livres chinés deçà-delà. Dès qu’elle le peut, elle voyage en quête de nouvelles cultures, de grands espaces et de sites de plongée insolites : autant de sources d’inspiration pour ses articles.
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La guerre du climat aura-t-elle lieu ?


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Partie 2 : De la collapsologie à la coopération

Pour Bruno Latour, le changement climatique scelle le renversement du paradigme hobbesien. On entrerait de facto dans « un nouvel ‘état de nature’ », « c’est-à-dire une guerre de tous contre tous, dans laquelle les protagonistes peuvent désormais être non seulement le loup et l’agneau, mais également le thon et le CO2, le niveau de la mer, les nodules des plantes ou les algues, en plus des nombreuses factions d’humains en train de se battre. Le problème est que cet état de nature n’est pas situé, comme avec Hobbes, dans un passé mythique avant le contrat social : il vient vers nous, il est notre présent. Pire encore : si nous ne sommes pas assez inventifs, il pourrait bien devenir notre avenir également »1. Ce tournant marquerait l’avènement de la « Gaïapolitique » (politique de la Terre), qui ne serait ni plus ni moins que « la géopolitique en pire ».

Le XXIe siècle sera-t-il celui de la lutte contre des « États voyous climatiques » ?
… Ou l’intensification des événements climatiques extrêmes va-t-elle donner un nouveau souffle à la coopération internationale ?

Les « climate rogue states », ou le potentiel retour de la « guerre juste »

« Les pays en développement tels que la Chine s’appuient souvent sur des technologies et des industries ‘plus sales’ pour stimuler le développement et faire croître leurs économies ; cependant, leurs émissions ne se limitent pas aux frontières nationales ou même continentales. En raison de ces effets de grande envergure, ces émissions affectent la sécurité nationale des autres », observe le lieutenant-colonel états-unien Pete Helzer2.

Une étude de 2014 publiée dans les « Comptes-rendus de l’Académie nationale des sciences des États-Unis d’Amérique » montre à cet égard que la pollution atmosphérique chinoise contribue quotidiennement de 12 à 24 % de la pollution par des sulfates dans l’Ouest américain. En effet, les puissants vents d’ouest (« westerlies ») charrient ces polluants sur des milliers de kilomètres, surtout au printemps. Chaque année, Los Angeles connaît au moins un jour supplémentaire de « smog », nuage brumeux chargé de polluants atmosphériques (oxyde d’azote et monoxyde de carbone surtout). D’aucuns pourraient dès lors envisager le développement de Pékin, dont le rattrapage se poursuit, comme une menace à leur propre intégrité.

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Aussi, une politique « écocidaire » pourrait-elle motiver des réactions militaires visant à atténuer les effets du changement climatique ? Pourrait-on aller jusqu’à bombarder des sites industriels polluants pour raison environnementale ?

Selon Martin Craig, professeur à la Washburn University School of Law (États-Unis), concomitamment à l’intensification des désastres écologiques, ce ne seront plus seulement les conséquences du changement climatique qui seront perçues comme une menace par les États, mais ses causes elles-mêmes. Autrement dit, les pays qui contribueront de manière excessive au changement climatique (les « climate rogue states ») seront considérés comme une menace pour la paix et la sécurité internationales, justifiant une action collective allant jusqu’à l’emploi de la force. Martin Craig envisage en effet une clause d’« intervention atmosphérique », qui permettrait une nouvelle interprétation de l’article 39 de la Charte de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en vue de forcer les « États voyous climatiques » à modifier leur comportement.

Néanmoins, il n’est pas même nécessaire d’amender la charte onusienne pour poursuivre un « État voyou climatique ». Si la jurisprudence environnementale de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) de Strasbourg est majeure, le mot « environnement » n’a jamais figuré dans la convention de Paris, qui fonde la CEDH. De même, rien n’empêcherait l’ONU de considérer qu’une menace contre le climat ou l’environnement constitue « une menace contre la paix » (art. 39 de la Charte onusienne).

En 2003, la fiole d’anthrax brandie devant l’Assemblée générale des Nations Unies par Colin Powell, alors Secrétaire d’État des États-Unis, a largement pesé dans l’établissement d’un casus belli. S’ensuivit l’une des rares mises en œuvre du concept de « guerre préventive » menée par une coalition de 48 États sous l’égide de Washington. Dès lors, à l’instar de la « guerre contre le terrorisme », qui se traduit par la guerre contre les « rogue States » accusés de soutenir ces groupes ou du moins de les laisser prospérer, une « guerre climatique » contre un hypothétique « climate rogue State » s’appuierait avant tout sur la double condition d’un récit efficace (guerre de l’information) et d’un rapport de force favorable au va-t-en-guerre.

Toutefois, au-delà des errements et autres fautes humaines, il ne faut pas négliger l’impact des aléas climatiques, aussi imprévisibles qu’incontrôlables, sur les relations internationales.

L’essor des missions post-catastrophes naturelles, ou l’avènement d’une « disaster diplomacy »

Avec la double perspective d’une intensification et d’une multiplication des événements climatiques extrêmes, certaines missions jusqu’à présent rarement effectuées sont susceptibles de devenir plus fréquentes, quand celles réalisées localement pourraient changer d’échelle. C’est notamment le cas des missions post-catastrophes naturelles. Si, pour l’heure, les feux en dehors du territoire états-unien n’entraînent pas de larges déploiements de militaires américains, ce pourrait être le cas si des alliés se trouvaient débordés par leur intensité ou leur fréquence3. Les chercheurs Angélique Palle et Édouard Jolly observent à cet égard « une recrudescence du recours au militaire en cas de catastrophe environnementale, notamment au sein des armées occidentales »4 depuis la fin des années 2000.

Régulièrement en proie à des incendies de grande ampleur, le Sunshine State a ainsi déployé 1 200 soldats de la Garde nationale californienne pour lutter contre les feux de forêt en août 2020. L’importance de cet événement a d’ailleurs nécessité l’appui d’autres États fédérés, notamment l’Arizona, qui a envoyé 30 militaires en renfort, et le Wisconsin, qui a fourni deux hélicoptères Black Hawk et quinze soldats. Les États-Unis sont loin d’être la seule puissance confrontée à de telles catastrophes. En avril 2019, 2 000 militaires de l’armée canadienne sont intervenus pour aider les populations victimes d’inondations majeures en Ontario, tandis que le mois de juin 2019 voit 3 000 réservistes australiens mobilisés pour lutter contre des incendies d’une ampleur inédite : le pays n’avait pas connu un tel déploiement armé depuis la Seconde Guerre mondiale.

Deux mois plus tard, les forêts de Sibérie sont à leur tour ravagées par les flammes et un épais voile de fumée s’abat sur les villes industrielles de l’est de la Russie. Des unités de l’armée ainsi que 21 avions de la Défense sont réquisitionnés. Compte tenu de l’étendue des incendies (4 % du territoire russe en feu), le président D. Trump propose une aide américaine à son homologue russe, qui y voit « le signe qu’il est possible que des relations bilatérales à grande échelle soient rétablies à l’avenir ».

Cela illustre les dynamiques de coopération à l’œuvre dans le cadre de la « disaster diplomacy » et relance le débat entourant le potentiel coopératif du changement climatique… À ce sujet, Frédéric Encel note que « la recherche d’accords de coopération hydrique a soit accéléré la conclusion de traités de paix, soit réduit des menaces de guerre, à trois reprises au moins : close de session d’eau d’Israël à la Jordanie en 1994 (paix de la Arava, toujours en vigueur) ; nouvelle coopération entre la Turquie et la Syrie en 1999 (accord sur le débit de l’Euphrate) ; pourparlers avancés sur le débit du Nil entre pays d’aval (Égypte, Soudan) et le principal pays d’amont (Éthiopie) en 2020 »5.

Comme le souligne le Livre vert de la Défense (2014), fruit d’une collaboration entre les Armées françaises et le parti politique Les Verts, la menace sécuritaire liée au risque climatique motive le recours aux armées, connues pour leur aptitude « à intervenir dans les délais les plus brefs et en nombre suffisant pour porter une assistance efficace » :

« Le dérèglement climatique, risque stratégique à part entière par le caractère inédit, multidimensionnel et global de ses conséquences, appelle une orientation de nos armées vers une capacité renforcée de secours et d’assistance. »

De l’autre côté de l’Atlantique, le Military Advisory Board du Center for Naval Analyses estime également que les missions de secours aux populations lors d’évènements météorologiques extrêmes vont entraîner une mobilisation croissante des forces armées états-uniennes sur le territoire national6.

Par ailleurs, les catastrophes climatiques font partie d’un des scénarios d’intervention du CJEF (Combined Joint Expeditionary Force7). Il appert à cet égard que les pays en développement, qui sont à la fois les plus touchés par les événements météorologiques extrêmes et ceux dont les infrastructures sont les plus fragiles, constituent potentiellement des zones de conflit en devenir en cas de catastrophe naturelle. Cependant, un déploiement à l’étranger dans un tel cadre démontre l’engagement d’un État en faveur de l’humanisme dans sa politique extérieure [Brzoska et McDonald, 2020], ce qui peut devenir une stratégie diplomatique à part entière, comme en témoigne la « disaster diplomacy ».

La guerre, une affaire de perceptions…

Dès lors, si le changement climatique est bel et bien un game changer, son caractère crisogène voire conflictuel n’est point inéluctable, mais repose avant tout sur sa perception et les valeurs qui la sous-tendent. Au niveau interétatique, on peut distinguer deux principales réactions.

Pour les partisans d’une approche hobbesienne, qui envisage la scène internationale comme une arène, la perspective d’un épuisement des ressources et d’un accroissement de la population mondiale pourrait nourrir la peur, le repli et a fortiori le bellicisme. Dans ces conditions, un conflit de haute intensité entre des États aux réflexes prédateurs devient possible. En misant sur la guerre de l’information, les belligérants pourraient alors prétexter la lutte contre un « État voyou climatique » pour détruire une puissance adverse jugée dangereuse et/ou mettre la main sur des ressources stratégiques.

Cela étant, si l’on épouse une approche davantage libérale des relations internationales, l’anarchie structurelle n’apparaît plus comme indépassable et les valeurs humanistes peuvent prendre le pas sur l’égoïsme des États. Dans ce contexte, les désastres environnementaux peuvent nourrir des attitudes coopératives et renforcer la solidarité internationale. Le scénario qui se profile alors est celui d’une multiplication des missions post-catastrophes de par le monde, en particulier au bénéfice des pays en développement. Les États-puissance rechercheront avant tout le bénéfice induit par l’image positive de ces opérations, dans une logique davantage tournée vers le soft power8.

Cette perspective fait écho aux études sur la perte de légitimité de la guerre interétatique (Charles-Philippe David9, John Mueller10), voire aux thèses néo-optimistes défendues, entre autres, par Steven Pinker, lequel a démontré que la violence ne cesse de décliner depuis la Préhistoire. Dans son ouvrage, Le Triomphe des lumières, ce professeur de psychologie d’Harvard montre, à grand renfort de données statistiques, que « les lamentations déclinistes d’une certaine droite ou les prédictions catastrophistes d’une certaine gauche procèdent d’une pensée à œillères »11.

À cet égard, le catastrophisme climatique tend de facto à nourrir deux attitudes néfastes. D’une part, une forme de stupeur qui confine au fatalisme, et donc à l’attentisme : le monde va s’écrouler quoi que nous fassions, la tendance étant considérée irréversible. D’autre part, le désir agressif de se protéger ou de protéger ce qui nous est cher à tout prix. Cette deuxième posture nourrit des groupes survivalistes plus ou moins sectaires ainsi que le militantisme violent (écoterrorisme).

Il faut donc faire la part des choses entre la prise en compte du défi climatique, bien réel, et des discours collapsologiques qui viendraient légitimer des actions violentes et/ou des politiques autoritaires. « Aujourd’hui, les calamités à venir sont traduites comme des conséquences de négligences et de fautes […]. Ainsi les humains sont-ils toujours plus ou moins capables de tenter d’éviter la catastrophe, même si sa survenue est hautement probable. Il s’agit donc de tout entreprendre pour qu’elle ne se produise pas – quitte à renoncer pour cela à nos principes les plus chers : depuis Jonas, nombre d’écologistes préconisent de faire l’impasse sur la démocratie pour sauver la terre », avertit la philosophe Chantal Delsol12.

En revanche, ce qui pouvait paraître utopique il y a encore quelques années tend désormais à intégrer pleinement l’agenda politique. Aux États-Unis, des parlementaires démocrates militent en effet pour l’adoption du programme « Civilian Climate Corps » (« Protection civile climatique »), qui se traduirait par la création de millions d’emplois publics dans la transition écologique. Ce projet fait écho au « Civilian Conservation Corps » (CCC, « Corps civil de protection de l’environnement »), initié en 1933 par le président Franklin Delano Roosevelt, dans le cadre de son New Deal. En huit ans, 250 000 jeunes chômeurs avaient alors pu prendre part à des travaux de reboisement et de lutte contre l’érosion et les inondations, tout en bénéficiant de cours du soir. Ce programme permit notamment la plantation de 3,5 millions d’arbres et la restauration de plus de 800 parcs d’État. Le 20 juillet 2021, le nouveau CCC tourné vers le verdissement de la société américaine a donc été intégré dans un projet intitulé « Reconciliation package » (qui devrait mobiliser 3 500 milliards de dollars), actuellement discuté au Congrès.

Et si un engouement global se profilait à la suite de l’adoption du CCC ? Marina Fabre a ainsi imaginé pour Novethic un scénario fondé sur le succès du Civilian Climate Corps, qui serait élargi à quasiment tous les pays du globe pour devenir la « Climate Army »… Cela vous semble irréaliste ? Quid des « Casques verts » déjà envisagés en 1986 ?

Alexandra Nicolas

Lire la partie 1, « Décryptage d’un mythe moderne » :

Alors que le changement climatique se donne à voir comme un « multiplicateur de menaces », la thèse des « guerres du climat » s’immisce régulièrement dans le débat public. Les études académiques tendent toutefois à nuancer ce postulat, en démontrant que l’épuisement des ressources crée de facto plus de coopération que de conflits ouverts. Il n’existe par ailleurs aucun lien de causalité avéré entre le réchauffement climatique et la guerre. Cela étant, la fonte des glaces en Arctique pourrait faire de cette zone stratégique un terrain de rivalités entre grandes puissances.

Sources 

AÏCHI Leila. « Livre vert de la Défense », imprimé en février 2014 par la Reprographie du Sénat. URL : https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-25462-livre-vert-defense.pdf

ALBECK-RIPKA L., KWAI I., FULLER T. and TARABAY J. « It’s an Atomic Bomb’: Australia Deploys Military as Fires Spread ». New York Times [en ligne], publié le 04/01/2020, consulté le 16/06/2021. URL : https://www.nytimes.com/2020/01/04/world/australia/fires-military.html

BRZOSKA Michael et MCDONALD Matt. “Climate Change, Natural Disasters and the Military”, Policy Brief n°77, Toda Peace Institute, publié en juin 2020.

CHAPLEAU Philippe. « La Garde nationale de plusieurs Etats au secours de la Californie (actualisé) », Blog Ouest France Lignes de Défense [en ligne], publié le 15/09/2020, consulté le 16/06/2021. URL : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/09/14/la-garde-nationale-au-secours-de-la-californie-21442.html

DELSOL Chantal. « Le catastrophisme climatique et la perception du temps et de l’histoire », Le blog de Chantal Delsol [en ligne], publié le 07/12/2017, consulté le 26/08/2021. URL : https://www.chantaldelsol.fr/le-catastrophisme-climatique-et-la-perception-du-temps-et-de-lhistoire/

FABRE Marina. « Le jour où une armée mondiale du climat a été créée », Novethic [en ligne], publié le 19/07/2021, consulté le 13/08/2020. URL :  https://www-novethic-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.novethic.fr/amp/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-jour-ou-une-armee-mondiale-du-climat-a-ete-creee-150000.html

HELZER Pete. « The impending climate war with China », War Room [en ligne], publié le 10/03/2020, consulté le 15/03/2021. URL : https://warroom.armywarcollege.edu/articles/climate-war/

HUMPHREYS Jasper. “Climate-change and War (Part Two): Atmospheric Intervention”, Defence in depth [en ligne], publié le 04/01/2021, consulté le 07/01/2021. URL : https://defenceindepth.co/2021/01/04/climate-change-and-war-part-two-atmospheric-intervention/

JOFFRIN Laurent. « Mauvaise nouvelle : le monde progresse ! », Libération [en ligne], publié le 06/11/2018, consulté le 26/08/2021. URL : https://www.liberation.fr/debats/2018/11/06/mauvaise-nouvelle-le-monde-progresse_1690286/

LATOUR Bruno, « Géopolitique ou Gaïapolitique ? », CERISCOPE Environnement, 2014, [en ligne], consulté le 21/06/2021, URL : http://ceriscope.sciences-po.fr/environnement/content/part1/geopolitique-ou-gaiapolitique?page=show

MAILLÉ Pablo. « Pour réconcilier emploi et écologie, les États-Unis veulent créer une ‘Protection Civile Climatique’ », Usbek&Rika [en ligne], publié le 22/07/2021, consulté le 13/08/2020. URL :  https://usbeketrica.com/fr/article/pour-reconcilier-emploi-et-ecologie-les-etats-unis-vont-creer-une-protection-civile-climatique?fbclid=IwAR0bzJTyuFrPl6zQb87B98nJNv299gEx3MQhShfWOti2iihKcvd_y4AjxXIRO

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MARTIN Craig. “Climate Wars and Jus ad Bellum: Part II”, Opinio Juris [en ligne], publié le 13/08/2020, consulté le 16/10/2020. URL : http://opiniojuris.org/2020/08/13/climate-wars-and-jus-ad-bellum-part-ii/

NECHEPURENKO I. « Russia Sends Military Planes to Fight Wildfires in Siberia ». New York Times [en ligne, publié le 01/08/2019, consulté le 16/06/2021. URL : https://www.nytimes.com/2019/08/01/world/europe/russia-fire-siberia.html

NICOLAS Alexandra. « Entretien avec Frédéric Encel. Les choix stratégiques des États-Unis ! », publié le 15 janvier 2021. URL : https://alters-media.fr/2021/01/15/les-choix-strategiques-des-etats-unis/

RAYES Chantal et MASSIOT Aude. « Diplomatie. L’Amazonie brûle, Macron s’enflamme », Libération [en ligne], publié le 23/08/2019, consulté le 23/05/2021. URL : https://www.liberation.fr/planete/2019/08/23/l-amazonie-brule-macron-s-enflamme_1744969/

« Vu du Brésil. Face à Bolsonaro, Macron utilise l’Amazonie pour redorer son blason », Courrier international [en ligne], publié le 28/08/2019, consulté le 23/05/2021. URL : https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-bresil-face-bolsonaro-macron-utilise-lamazonie-pour-redorer-son-blason

The Canadian Press. « 2,000 military personnel supporting volunteers in Ontario, Quebec, N.B. flood zones”, CBC News [en ligne], publié le 29 avril 2019, consulté le 16/06/2021. URL : https://www.cbc.ca/news/canada/flooding-ontario-quebec-new-brunswick-1.5114910

AFP. « Putin sends military to fight Siberia forest fires », The Guardian [en ligne], publié le 31/07/2019, consulté le 16/06/2021. URL : https://www.theguardian.com/world/2019/jul/31/putin-sends-military-fight-siberia-forest-fires-russia


1. LATOUR Bruno, « Géopolitique ou Gaïapolitique ? », CERISCOPE Environnement, 2014, [en ligne], consulté le 21/06/2021, URL : http://ceriscope.sciences-po.fr/environnement/content/part1/geopolitique-ou-gaiapolitique?page=show

2. HELZER Pete, « The impending climate war with China », War Room US Army War College [en ligne], publié le 10/03/2021, consulté le 24/06/2021. URL : https://warroom.armywarcollege.edu/articles/climate-war/

3. MCGRADY ED, KINGSLEY Maria et STEWART Jessica. “Climate Change: Potential Effects on Demands for US Military Humanitarian Assistance and Disaster Response”, CNA Corporation, rapport publié en novembre 2010.

4. JOLLY Edouard et PALLE Angélique. « L’environnement comme problème stratégique. Transition énergétique et changement climatique dans les armées françaises », Les Champs de Mars, 2021, n° 35 (à paraître).

5. Extrait d’un entretien avec Frédéric Encel publié sur Alters Média.

6. CNA Military Advisory Board, « National Security and the Accelerating Risks of climate change », CNA military advisory board, Mai 2014.

7. Fondé en 2010, le CJEF est une force armée franco-britannique en mesure d’assurer un déploiement terrestre, aérien et naval dans le cadre d’un vaste spectre de scénarios de crises.

8. Concept élaboré par Joseph Nye, le soft power (« pouvoir de convaincre ») réside dans le fait d’influencer le comportement ou la vision d’un acteur par des moyens non-coercitifs (influence culturelle, idéologique voire normative).

9. DAVID Charles-Philippe. « La guerre pourrait-elle devenir chose du passé ? », Armand Colin, Revue internationale et stratégique, 2013/2 n°90, pp. 40-56. / DAVID Charles-Philippe et DAVID Dominique. « La guerre a-t-elle un avenir ? », Institut français des relations internationales, Politique étrangère, 2013/3 Automne, pp. 24-26.

10. MUELLER John. « Vers la fin de la guerre ? », Institut français des relations internationales, Politique étrangère, 2006/4 Hiver, pp. 863-875.

11. JOFFRIN Laurent. « Mauvaise nouvelle : le monde progresse ! », Libération [en ligne], publié le 06/11/2018, consulté le 26/08/2021. URL : https://www.liberation.fr/debats/2018/11/06/mauvaise-nouvelle-le-monde-progresse_1690286/

12. DELSOL Chantal. « Le catastrophisme climatique et la perception du temps et de l’histoire », Le blog de Chantal Delsol [en ligne], publié le 07/12/2017, consulté le 26/08/2021. URL : https://www.chantaldelsol.fr/le-catastrophisme-climatique-et-la-perception-du-temps-et-de-lhistoire/

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